Je m’appelle Maxime. J’ai 25 ans. Je n’ai encore pas tant voyagé à travers le monde, et je n’ai pas encore eu l’aplomb de sortir une seule fois de l’Europe. Mais en ce début 2023, je ressens l’élan de trouver des réponses qui naissent dans un autre champ que celui de mon mental. Alors sur un coup de tête et dans un besoin viscéral de me retrouver, moi, mes pensées, mon innocence et mon entrain, je décide de prendre des billets à la dernière minute pour partir en voyage à Bali seul.
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Un voyage à Bali seul pour me découvrir
Et me voici parti pour mon voyage à Bali pendant 2 mois et demi. Dans la volonté de poursuivre ce défi d’être moi et de poursuivre ce chemin que l’on cherche parfois tous : celui qui permet de donner du sens et une réelle profondeur à ce pourquoi on se lève. Je suis parti continuer ma découverte introspective en m’offrant la possibilité d’échanger, partager avec une nouvelle culture, et de m’ouvrir à de nouvelles perspectives.
Les premières visites de mon voyage spirituel
J’ai sillonné seul dans un premier temps, de ville en ville : Ubud, Canggu, Seminyak, Sidemen, autant de destinations me permettant de me sentir à l’aise dans cette nouvelle île et de me réapproprier mon identité. Entre chaque nouvelle destination de mon voyage spirituel à Bali, je restais 5-6 jours dans une ville. C’est idéal selon moi pour prendre le temps de ressentir l’ambiance, l’énergie de chaque petit endroit et des populations associées tout en visitant les pépites dispersées à chaque endroit. Alors j’ai visité, et revisité, et re-revisité, mais sûrement TROP peut-être, vous le verrez d’ici peu.
J’ai pourtant profité avec les locaux, chanter à tue-tête dans les voitures des balinais, et profiter de toutes les richesses que l’île me permettait d’admirer. Vous pourrez voir les rizières de Tegallalang, admirer certaines îles à côté de Bali, notamment les îles Gili et l’île de Nusa Penida.
Le début de mon questionnement
Vous le voyez, j’ai commencé mon voyage à Bali seul en enchaînant les visites. Des cascades, des rizières, des monuments, des prières, des rencontres, des sorties scooter. Et puis, j’ai réalisé. J’ai réalisé qu’au bout d’un moment je ne ressentais presque aucune joie, aucune satisfaction intérieure, j’étais déjà lassé. Et un soir, après une énième cascade, j’ai culpabilisé comme un malade, parce que je ne ressentais rien d’avoir vécu tout ce que j’avais pu vivre. J’étais juste vide, un vide abyssal que j’avais oublié.
Pourquoi cette difficulté à être si heureux à ce moment-là de mon voyage à Bali où j’avais absolument tout ce que j’avais toujours voulu ?
Parce qu’à l’instant présent, mon enfant intérieur s’en foutait d’être à Bali, de visiter, il voulait juste être regardé et aimé dans son insécurité. Et ce soir-là j’ai réalisé que la première partie de mon voyage avait constitué une fuite, et que je m’étais déconnecté de mon but initial.
Un tas de question découle de mon voyage à Bali
Aujourd’hui, même si j’ai pu profiter de mon voyage à Bali pour admirer des rizières fascinantes, discuté et partagé énormément avec un guide transpirant la générosité, plongé dans des cascades, découvert les plantations balinaises en long large travers… Je vivais mon voyage à Bali sans en être l’acteur.
Dans un premier temps, je me suis jugé pour ça. Mais tu te rends compte Maxime? Sérieux ? Vraiment ? Mais tu réalises la chance que t’as ?
Une partie de moi s’impose d’être vite heureuse et en gratitude, et n’a pas intégré qu’être en gratitude tout en étant en difficulté émotionnelle était tout à fait possible. C’est juste qu’elle est logée sous tout un lot d’autres émotions qui, pour ce jour, pour cet instant, ont le droit de prendre leur place.
Peut-on voyager, tout avoir et être quand même triste ?
Et je me suis dit que je n’avais pas envie d’incarner que la face de lumière du changement et qu’évoluer dans sa vérité, c’est aussi partager ces instants-là. Je veux tellement être cette personne qui prend sa vie en main et chérit chaque instant que mon p’tit avatar de jugement s’emballe. J’ai tellement conscience d’avoir tout sur cette planète, d’autant plus quand je côtoie la pauvreté ici, que je m’interdis des émotions désagréables.
Mais eh ? Une autre émotion a besoin de venir alors elle vient, et peut être que si je n’avais pas passé tout ce temps à la juger, j’aurais pu ressentir et me reconnecter à la gratitude de cette journée. Est ce qu’on peut tout avoir et être quand même triste ? oui. Cela ne fait pas de toi, de moi, quelqu’un de chiant, plaintif, et ingrat. Ça fait juste de toi quelqu’un d’humain.
Mon voyage spirituel prend un nouvelle tournure
Ce matin-là, je me suis réveillé face à 1001 émotions. Le clivage à Bali, le retour face à soi en voyageant seul, la « sur-volonté » de profiter en mettant un poil sous couvercle des choses qui ont besoin de remonter. Tout ça, c’est venu parce que c’était en droit de venir. Et j’avais désormais un amas d’émotions agglutinées, desquelles je savais comment me départir, si je le voulais vraiment !
Alors, je ne suis pas resté au fond de mon lit comme j’aurais pu le faire il y a des années. Quitte à être triste, autant l’être autour d’une piscine sous 30 degrés. Mais malgré ça, la journée était difficile, longue, et éprouvante bien que je sois en voyage à Bali, dans un cadre idéal.
C’était la réalité de mon voyage spirituel à Bali. Bercé de mélancolie, de nostalgie, de volonté de rupture avec le passé, le tout, complètement mêlé à une profonde gratitude bien cachée au fond de moi de continuer à rencontrer du monde, à m’ouvrir encore plus, à m’aimer encore et toujours plus. Et je savais que malgré tout l’amas de difficultés et de noirceur au fond de moi subsistait cette étincelle que j’allais pas tarder à retrouver quelque temps plus tard, grâce à l’auto-discipline et à la conscience que je peux avoir sur mes émotions.
Retrouver petit à petit la lumière
J’avais complètement conscience du caractère provisoire de cette période et de la nécessité des moments de doute dans le chemin de guérison. Le focus n’est pas sur l’absence de lumière mais sur notre capacité à chanter dans le noir. Et cette période était absolument nécessaire pour retraverser la lumière juste après.
Cette lumière de joie qui explose dans le cœur pour tout un tas d’instants, lors de cette sensation de nager autour de 7 raies à Bali, de côtoyer les tortues, de pouffer de rire avec des balinais en étant sur leur scoot. Alors j’ai continué à expérimenter, des plages, des cafés, des parcs aquatiques (Waterbom à KUTA : on adore), des forêts, et toute une multiplicité de richesses.
J’ai aussi élargi et étoffé mes connaissances spirituelles par le biais de nouvelles expériences. Un peu d’activation de Kundalini (énergie spirituelle logée dans le bas de la colonne vertébrale) par ci auprès de Céline Bergamini, un peu de Breathwork par là à la Pyramids du Chi à Ubud. De la danse extatique au centre Yoga Barn au centre d’Ubud, en passant par de multiples méditations réalisées avec des bols tibétains par de grands maîtres spirituels. Telles sont les petites bribes d’expériences auxquelles j’ai pu continuer de m’ouvrir, et auxquelles je t’invite également à t’initier doucement, selon ton chemin à toi.
Voyage à Bali seul n’empêche pas de faire des rencontres
J’ai également fait des connaissances absolument splendides lors de mon voyage spirituel à Bali. Sarah, une jeune femme en reconversion en tant que thérapeute. Au-delà d’une rencontre amicale riche et évidente, partager son approche a été très enrichissant pour moi.
On a tous nos forces, nos moyens d’évoquer la sensibilité, d’accompagner ceux qui viennent à nous, par notre unicité et notre ADN. Sarah dispose de cette douceur, de cette fine intuition pour accompagner et comprendre les personnes dans l’expression de leur sensibilité. Elle dispose de cette capacité à vous laisser cueillir par votre âme et votre sensibilité. Je sais qu’ici, nombreuses sont les personnes qui éprouvent le désir de continuer ce chemin d’acceptation et d’amour de soi. Et je partage son compte pour que vous puissiez continuer à vous informer @sarah.b.moods
J’ai rencontré Marion, une autrice au cœur tout doux, boostée par cette force de prendre sa revanche sur la vie, et l’exemple parfait de résilience. Une femme touchante, enivrante derrière cette première petite carapace, qui m’a fait tant de bien au coeur. Elle m’a elle-même relié au pouvoir de l’écriture, et également, à la facilité d’être soi sur les réseaux quand on le décide. Allez suivre ce qu’elle partage : @marion.adrs
J’ai rencontré Diane, une guerrière en cours d’abandon des armes de sa vie. Une explosion de vulnérabilité qui nous a directement propulsé au rang de grande amitié. Une femme ambitieuse à laquelle la vie n’avait pas de fait de cadeaux. Enfin, qu’à première vue, puisque lorsque lors de son récit, je ressens toute l’intensité de sa compréhension et de son cheminement intérieur, qui la mène à conscientiser à quel point ça fait d’elle la femme qu’elle est aujourd’hui. @une_vie_de_mompreneur
Un voyage spirituel riche de sens
Vous le voyez, en étant en voyage à Bali seul, j’ai appris à comprendre que j’étais capable de bien plus que ce que je pensais en me débrouillant sans personne depuis 2 mois. J’ai appris à m’aimer dans ma solitude et à savoir que j’étais plus sociable que ce que je pensais.
J’ai appris que l’environnement joue énormément sur ton humeur peu importe ta force intérieure. Et en ce sens, j’ai appris qu’en France si je me sentais aussi différent, c’est parce que je l’étais. J’ai appris à me tourner vers l’autre, à sourire en sortant dans la rue, à regarder des histoires dans les yeux et à écouter véritablement. J’ai appris à avoir plus de gratitude au quotidien pour ce que j’ai déjà et à arrêter de courir après ce que j’imagine avoir besoin.
Profiter et être heureux
J’ai encore continué à profiter de ce voyage spirituel à Bali. Difficile d’utiliser une structure temporelle chronologique, et pour dire vrai, j’ai plus envie de partager le sens que j’ai donné à ce voyage, que mes plus “belles adresses”, déjà bien abondantes sur les réseaux. Vous trouverez des photos, des instants de souvenirs, perdus dans l’univers, des endroits, des gens, et de ce qui a résonné dans mon cœur.
En fait à Bali, j’ai encore tout simplement fait tomber quelques voiles d’illusion, et il y en a d’autres qui tomberont au fur et à mesure sans doute, et le fait de sentir que je laisse un Maxime 2.0 , c’est extrêmement gratifiant.
On veut tous notre bonheur même si on s’est parfois inconsciemment conditionné à se le refuser. Je me suis rendu compte que le mien était là, que le chemin était là. Bali m’a permis de ressentir, de réaliser toutes ces résistances et lentement m’y abandonner pour être heureux.
Alors à toi si tu lis ces quelques mots, fonce ! N’attends pas pour te rencontrer et te décider à laisser parler ton coeur. Accepte les peurs de l’inconnu et embrasse-les, ne tolère pas qu’elles dirigent ta vie et autorise-toi à les écouter comme des guides.
Avec amour, Maxime.
Cet article “Témoignage” a été rédigé et illustré par Maxime. Si vous avez aimé son récit, n’hésitez pas à laisser le maximum d’étoiles juste en dessous 👍