Tiens, de l’Urbex, comprenez Exploration Urbaine, sur un blog de voyage ?! quelle drôle d’idée n’est-ce-pas ?
L’Urbex, c’est la visite d’endroits désaffectés ou de lieux abandonnés qu’ils soient privés ou publics. Oui je vous le concède, nous sommes bien loin des plages paradisiaques de la Corse où des milliers de voyageurs affluent chaque année. Mais l’idée de découvrir des sites méconnus que personne ne pense à visiter et une démarche plutôt atypique… une sorte de tourisme alternatif moins carte postale je vous l’accorde mais tout aussi intéressant.
Ainsi, je suis parti à la découverte du château de Bagnac à quelques kilomètres de Limoges. Ne me demandez pas comment je l’ai trouvé… C’est un pur concours de circonstance a base de hashtag dans Instagram.
Un chef-d’oeuvre néo-gothique en péril
À quelques mètres de la route nationale 147 et au bout d’un petit chemin caillouteux se dresse ce château construit à la fin du XIXe siècle par les Marquis de Saint-Martin de Bagnac. Isolé du monde depuis 1950 le château de Bagnac, unique en son genre en Limousin, s’effrite petit à petit et la végétation reprend ses droits.
Bien que la bâtisse soit inscrite sur la liste des monuments historiques depuis 1976, ce qui empêche sa démolition, son avenir reste incertain faute de projet de sauvetage.
Aujourd’hui encore, le situation serait identique. Mais lorsqu’on se tient face à ce chef d’oeuvre, il ne peut être que bon de procéder à sa restauration !
Difficile d’imaginer les scènes de vie qui se tenaient ici dans les années 1900. Selon les témoignages, le château de Bagnac disposait d’une belle salle à manger où les repas étaient servis par du personnel bien habillés. Les salons étaient équipés de jolis pianos à queue et d’un billard. Et puis chaque matin était célébrée dans la chapelle la messe par un dominicain attaché à l’institution.
Attention, le château de Bagnac est interdit au public. Cet article n’encourage en aucun cas la visite. Il a pour vocation d’éveiller les consciences et de mettre en lumière un patrimoine à sauver de l’oubli et à restaurer. Visiter un site abandonné représente un danger pénal mais surtout physique réel : chutes, effondrements etc.. Restons prudents !
Nouveau ! Prenez une seconde pour laisser une (bonne) note à mon article 🙂
Cet article a été mis à jour le 28 septembre 2020 par Loïc – @supervoyageur